Samedi 4 mai 2019

Le Danube ne passant pas à Bucarest, nous faisons une entorse à notre fil directeur et quittons ses rives pour nous enfoncer dans les terres.

La route jusqu'à Bucarest n'est qu'une formalité, longue et monotone, 150 km en 3 heures, mais dans l'ensemble le revêtement est en bon état.

 

L'arrivée à Bucarest est beaucoup plus mouvementée. GPS, sans doute mal programmé, nous fait traverser le centre ville. La circulation est démentielle, nous risquons l'accrochage à tout moment.

Le camping n'est pas terrible, mais comme c'est le seul de la ville...c'est le meilleur.

 

 

Un peu cher, 90 lei la nuit (environ 20 euros) et des installations hors d'âge.

 

 

 

 

 

 

C'est propre, mais on se croit dans les vestiaires d'un vieux stade municipal.

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi une porte en métal ?

et à quoi servent ces petits bacs au raz du sol... pour se laver les pieds ?

 

Il faut toutefois préciser que si le camping est vieillot, le brave monsieur qui s'en occupe est charmant. Serviable, disponible et de bonne humeur, il n'hésite pas à rendre des services tels qu'appeler un taxi, vendre des billets de bus, réserver un resto ...

En début d'après midi, un couple d'allemands, Sylvia et Udo, très sympas (il y en a), nous propose de prendre un taxi pour aller en ville et de partager le prix de la course. 30 lei au total, soit environ 7 euros, vue la distance et la vétusté des transports en commun, c'est une bonne idée.

Nos nouveaux amis pour la vie !

Nous espérons sincèrement qu'un jour ils passeront nous voir en Bretagne.

Nous nous ferons une joie des les accueillir et de leur faire visiter notre belle ville.

 

 

 

 Véritables baroudeurs, leur cc le prouve, ils racontent leurs aventures dans un blog très intéressant.

Site internet de Sylvia et Udo (https://aussteigen.talking-text.de/)

Même si vous ne comprenez pas l'allemand, n'hésitez pas à parcourir les photos et vidéos, et laissez leur un petit commentaire en vous présentant de notre part, en français !

 

Dominique préférant rester se reposer au camping, ils me proposent de visiter la ville avec eux car ils ont rendez vous avec une jeune roumaine qui parle allemand et anglais pour leur servir de guide.

Nous passons l'après midi à nous balader dans le centre.

Dans la soirée, nous regardons la télé sur la tablette, via internet car ici aussi nous sommes hors de la zone de couverture du satellite (Astra 19).

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Dimanche 5 mai 2019

Ce matin, vers 09h30, c'est nous qui emmenons Sylvia en taxi. Après l'avoir déposée à l'église luthérienne, nous passons la journée à visiter le centre ville.

Le centre historique, et surtout la fameuse rue Lipscani, est assez surprenant.

Il y a de beaux bâtiments mais il est surtout envahi par les terrasses des bars et des restaurants et les rabatteurs (ou rabatteuses) sont assez insistants et vites lassants.

Cette partie de la visite nous occupe toute la matinée.

 

 le type de terrasse et d'établissement "attrape touristes"

 

Il y a toutefois de beaux monuments, telle cette église orthodoxe, îlot de tranquillité en plein centre ville.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les bougies allumées sont rangées dans ces coffres en cuivre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les plus belles décorations côtoient souvent d'autres plus "rustiques".

 

 

 

 

 

 

 

 

Les grands bâtiments classiques sont aussi entourés d'immeubles modernes...parfois ça peut choquer !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous trouvons très peu de boutiques de produits artisanaux, en provenance réelle de Roumanie.

Celle-ci, sous forme d'expo est très belle.

 

 

 

 

 

 

 

Pour le repas, le brave monsieur du camping nous a recommandé un des plus vieux restos de la ville.

Le Caru'cu Bere (Karoutchou Béré), dans la rue Stavropoleos près de la rue Lipscani. 

 

 

 

 

 

 

 

Malgré un côté très touristique, on y mange très bien et pour un prix tout à fait raisonnable. (publicité gratuite mais sincère)

 

 

 

 

 

Après cette pause, nous restons dans la culture en visitant le musée de l'histoire de la nation roumaine.

 

 

 

 

 

 

 

On y apprend beaucoup sur l'histoire de la Roumanie et de fait sur cette partie de l'Europe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De l'antiquité, à une période plus récente.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le rôle de la Roumanie durant la première guerre mondiale

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi que sur ses positions lors de la seconde guerre mondiale !

 

 

 

 

 

 

 

Autre partie très intéressante du musée, la salle du trésor.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce ne sont pas les bijoux de la couronne d’Angleterre, mais il y a de jolies choses à voir.

Après cette visite, nous regagnons le camping, bien fatigués.

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Lundi 6 mai 2019.

Retour à Bucarest, surtout ne pas hésiter à prendre le taxi.

Pour ce que nous allons visiter, il a fallu réserver à l'avance. C'est un site très prisé des touristes mais aussi des Roumains...

La villa des époux Ceausescu.

 

Elle est célèbre car au moment de l'arrestation du couple Ceausescu, les Roumains y avait découvert un luxe inimaginable, par rapport à leurs propres conditions de vie.

 

 

 

 

 

 

Depuis, la légende perdure même si la notion de luxe a beaucoup évolué.

 

 

 

 

 

 

 

Respect ou souci d'entretien, il faut enfiler des protège chaussures avant de fouler les parquets et les tapis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mobilier, même s'il est de valeur est tout de même un peu vieillot !

 

 

 

 

 

 

 

 

Les chambres, simples et spacieuses, il n'est pas prévu de les louer en Rb&b....!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les salles de bains avec la robinetterie plaquée or 24 carats.

C'est un peu le fantasme de beaucoup de dictateurs !

 

 

 

 

 

 

 

Le dressing de madame....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et le comble du luxe, surtout pour l'époque, la salle de balnéothérapie ....

 

 

 

 

 

 

 

et une très belle piscine.

 

 

 

 

 

 

 Et pour poursuivre cette visite de Bucarest, nous vous proposons quelques images.

Le célèbre Athénée roumain, siège de l'orchestre philharmonique de Bucarest.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La salle de concert dont l'acoustique est réputé.

 

 

 

 

 

 

 

En nous faufilant dans les couloirs, nous avons pu assister à quelques instants d'une répétition.

Avec l'accord des artistes, un simple signe de la tête, nous avons pu nous assoir et les écouter...et même prendre discrètement une photo.

 

Un instant magique, pour faire une petite pause.

 

 

 

 

 

Poursuivant notre balade, nous arrivons au passage Villa Rossa.

 

C'est une galerie couverte, style art déco-art nouveau...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a quelques commerces, mais ce lieu est surtout réputé pour ses bars à chicha !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n'avons pas essayé, nous nous sommes contentés d'un bon chocolat chaud.

En chemin, nous découvrons quelques statues originales...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La louve romaine nous rappelle que la Roumanie a une profonde culture latine.

La langue roumaine est d'ailleurs plus facile pour nous que le Serbe ou le Bulgare, notamment pour lire les panneaux et affiches.

 

 

 

 

 

 

Comme sur le parvis de Notre Dame à Paris, le point Zéro des routes nationales.

                 Ici c'est peut-être un peu plus "politique".

 

 

 

 

 

Le cercle militaire, où nous avions prévu d'aller dîner.

Malheureusement il est fermé pour quelques mois en raison de travaux de rénovation.

 

 

 

 

 

Et le fameux palais du parlement.

A ne pas manquer.

Il parait que c'est le second plus grand bâtiment public du monde après...

(à vous de deviner, nous attendons vos réponses).

Malheureusement, nous ne pourrons pas le visiter.

Il est fermé en raison de cérémonies et de l'accueil de plusieurs chefs d'état.

(nous aurons marché sous la pluie pour rien ! ! ! !)

 

Et juste un petit clin d’œil pour nous rappeler qu'il va bientôt falloir penser à rentrer à la maison.

Une crêperie bretonne en plein centre de Bucarest....ils sont partout ces Bretons.

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